Reprise des hostilités, session atelier en nocturne avec Manolo
Vidange de l'huile :
On a également vidangé l'eau grâce à une petite vis de purge située sur le flanc droit, vers l'arrière du moteur. Ensuite, on a commencé à démonter la partie admission, qui est un beau bordel sur M42. Pour expliquer un peu pour ceux qui lisent le texte entre les photos (

) il y a, entre le papillon d'admission et le collecteur, une plaque de réchauffement, branchée sur le circuit d'eau. Pour l'alimenter, il y a donc un beau caca de durites et autres coudes branchés au circuit d'eau. Tout ceci sera simplifié car sources potentielles de fuites.
Une fois le soufflet de papillon enlevé, on a une belle vue sur le petit et le gros papillon :
Pendant que je m'occupais de l'admission, Guillaume s'est attelé au démontage de la pompe à eau. Agréable surprise, elle n'a aucun jeu, elle est comme neuve, datée de 2004 et achetée chez BMW
Son emplacement :
Revenons à la plaque de réchauffement prise en sandwich entre le boitier papillon et le collecteur. Ci-dessous une vue de toutes les durites dont je vous ai parlé. Je me demande ce à quoi ils pensaient en faisant ce truc là, c'est vraiment complexe.
Pendant que je m'amusais à piger le pourquoi du comment côté admission, Guillaume s'occupait à démonter support de filtre à huile.
Petite vue du collecteur d'admission et du démontage de la partie admission, au fur et à mesure où on avance, ça s'éclaircit.
Toujours côté admission, la rampe d'injecteurs :
Une vue sur le régulateur de pression d'essence. Il est connecté via une mini durite de dépression au collecteur d'admission.
Guillaume ne tenant plus, il s'est vite attaqué à des trucs plus intéressants, à savoir les entrailles du M42. Le trou au milieu de la deuxième photo ci-dessous est l'emplacement du calorstat.
Force est de constater que c'est très propre. La chaine est belle, pas abimée, les pignons d'aac sont en bon état, ni pointus ni coupants, le guide de chaine est en super état également.
Le tendeur de chaine :
Guillaume en train de chercher comment bloquer le volant moteur pour le démontage de la poulie de vilebrequin qui s'annonce chiante à avoir.
Pas d'idée, on revient au démontage, on s'est dit que ça serait bien d'enlever les bougies qui sont là depuis un moment. Ce sera plus facile de faire tourner le moteur
Petite vue de l'horlogerie
Tout d'un coup, une idée nous arrive en tête. Et si on vérifiait l'état des vis qui tiennent le carter ? Maladie du M42, elles ont tendance à se dévisser avec le temps. Rappelez vous ce que j'avais trouvé lors de la vérification en atelier méca sur ma 318is. Donc on incline le moteur et on vérifie (je ne l'ai pas précisé tout à l'heure mais il n'y avait aucune vis dans le carte inférieur, déjà une bonne nouvelle).
Verdict ? Elles sont toutes là et encore bien serrées ! Le kilométrage annoncé par le vendeur semble cohérent vis à vis de tout ce qu'on a vu jusqu'ici.
Le gros carter, déjà imposant sur 4 cylindres, ça doit être un beau morceau sur 6 cylindres.
On a trouvé des marques de poinçon sur l'aac d'admission et son pignon. Aurait-il eu droit à une distri ce bloc ?
Le démontage continue, pignons puis chapeaux d'aac.
Et là, la mauvaise nouvelle qui tombe, l'aac d'échappement est abîmé au niveau des cames du quatrième cylindre
Une fois l'aac enlevé, le "siège" est bien marqué.
C'est vraiment dommage car tout le reste est très joli, comme sur cette photo :
Là, j'ai besoin des connaissances de ceux qui lisent ces lignes, est-ce rattrapable ou bien faut-il changer l'aac d'échappement et le bloc dont je ne connais pas le nom qui fait office de support d'aac + guide pour les poussoirs ? J'ai dans l'idée qu'il va falloir changer tout ça. Tant pis, ce sont les aléas des moteurs d'occase.
On finit doucement par quelques photos, on rassemble nos affaires, on éteint la lumière et on va au dodo.
Il faut que j'achète les douilles "kivonbien" pour les vis de culasse, je n'ai pas de douilles torx.
Merci d'avoir lu jusqu'ici et merci à Guillaume d'être venu
